Ecologie-Laboratoires Merinal et la société Général Emballage, ont procédé, hier 23 mai au centre de récupération de Général Emballage (Alger), à la signature d’une convention de partenariat rentrant dans le cadre de la promotion de l’économie circulaire.
La cérémonie de signature a été faite en présence du directeur général adjoint des Laboratoires Merinal, Hassen Tiouririne, et de la directrice générale adjoint de Général Emballage Batouche, , et à laquelle ont pris également part, le staff de BNP Paribas et de la presse tous supports confondus.
Accord a donc été pris entre les deux opérateurs publics, intervenant respectivement dans l’industrie pharmaceutique et la production et transformation de carton ondulé, de garantir un cercle vertueux de la production du papier.
Le mode opératoire consiste en l’acquisition par Général Emballage de déchets papier issus des activités des des Laboratoires Merinal, dans le but de l’intégrer dans le nouveau cycle de sa production d’emballage.
Cette opération, outre la rituelle réduction d’importation de papier à laquelle Genéral Emballage s’attelle à apporter son grain de sel, permet aux deux entreprises, Laboratoires Merinal particulièrement, de limiter la déperdition des papiers et leur inexploitation dans un objectif écologique. « Rien ne se perds, tout se transforme », trouve, ici, son expression la plus industrialisée.
Deux usines d’envergure
Lors de cet événement, deux importantes annonces ont été faites.
La première, émanant de Général Emballage, au sujet de la construction d’une usine de fabrication de papier, d’une capacité totale de 400 000 tonnes de papier par an. Son emplacement n’est pas encore déterminé, mais il se peut qu’il soit à Oran, où Général Emballage dispose de l’une de ses trois usines (les deux autres étant à Akbou, la plus ancienne, et à Sétif). Général Emballage, emploie prés de 1 300 collaborateurs et cumule pour ses trois usines, une production annuelle de 260 000 tonnes, avec un catalogue d’offres exclusives (Impression Flexo Haute Résolution et carton paraffiné). Le coût de l’investissement est de 400 millions d”euros, financé à 70% par BNP Paribas.
La seconde, concerne Laboratoires Merinal, qui vont construire, selon les dires de Hassen Tiouririne, le plus grand complexe pharmaceutique d’Afrique, doté d’une capacité de production de 150 millions de boites par an, notamment, dans la forme sèche des médicaments. Le complexe s’étend sur 16 000 mètres carrées et devra créer 1 000 emplois. Ce projet devra consolider, voire améliorer le classement de Merinal, actuellement 2e en volume de production et 7e en chiffres d’affaires à l’échelle nationale. « Il faut prendre en considération, dans ce classement, les multinationales exerçant en Algérie. », tient à préciser Hassen Tiouririne. Laboratoires Merinal est, également, un exportateur vers 9 pays d’Afrique : Cote d’Ivoire, Burkina Faso, Guinée, Niger, Mali, Mauritanie, Congo Brazzaville, Libye, et un pays du Moyen-Orient, l’Irak.