Algérie-L’APC n’a pas seulement pour missions le nettoiement, l’hygiène, l’aménagement des espaces verts, si tant elles les concrétisent convenablement.
L’APC a également l’attribution de garantir la tranquillité et sérénité publiques. Sur ce plan là, elle ne devait pas chômer.
Nos cités dénommées dortoirs sont un exemple de vacarme permanent à longueur de journée. On les appelle dortoirs, alors qu’elles génèrent un bruit assourdissant ! Un paradoxe.
A commencer par cet incivisme criard : les travaux à toute heure de la journée, effectués par des locataires ou propriétaires de logement sans cesse en état de restauration, de peinturage, d’extension, de relookage.
Aussi, cette fameuse chignole qui perce tout le temps, de nuit comme un vendredi après-midi ! Nos chercheurs universitaires ou autres passionnés d’innovation devaient nous mettre sur le marché une perceuse silencieuse, manière de combler cette caractéristique devenue une lacune aux mains des algériens.
Passant ces klaxons de gens pressés, chauffards de moyens de transport public, et de beaux-frères ou de frères venus en catastrophe récupérer l’épouse ou les enfants de la maison du grand-père paternel ou maternel. A l’ère du simple bip ou de l’appel indiscret du cellulaire, on persévère à s’appeler par les klaxons !
Les commerçants ambulants sont une autre source d’atteinte à la sérénité publique. De 8 heures 30 minutes jusqu’à 19 heures ou un peu plus, notamment en été, ils sont devenus les voisins de toujours pour une courte durée. Conjuguant klaxons, des cris inaudibles et appels à la criée tels « 5 kilos de pommes de terre à raison de 200 DA », « Tomates rouges et molles », « marchandise en or », « venez la marchandise est comme la banane » alors qu’il vend du cantaloup ou du melon !
En tous, le temps de leur passage, la pollution sonore atteint les cimes.
Concluant par ce phénomène social propre aux cités populaires : Les veillées très tardives dépassant minuit. Veillées au cours de laquelle, rires, cris, vulgarité, musique émanant de Tablettes ou de Smartphone, échange d’appellations patronymiques sont un dérangement pour les couche-tôt (relativement parlant), les malades, les bébés et autres qui ne contribuent pas à la dénaturation du rythme biologique.
Ce qui a été rapporté n’est pas si négligeable comme certains le croient. Premièrement, logement en arabe (Saken) rime avec sérénité (Sakina), donc y habiter c’est pour se reposer. Deuxièmement, la forte pression dans les cités provoque la loi de la vendetta ou de la jungle ou, en l’absence officielle des autorités compétentes, le citoyen prend son mal en patience puis par la force. L’insécurité en découlera. Ce qui abouti à des coups et des blessures et, le cas échéant, Dieu nous en préserve, des crimes.