Une cinquantaine d’exposants d’Algérie (43%), d’Asie (30%), d’Europe (23%) et des USA (3%), représentant 17 pays. Un volet scientifique comprenant 15 communications (dont une affichée), 5 ateliers de formation et 2 symposiums, répartis sur les 4 jours du salon, dont un week-end complet. Ce sont là les ingrédients de la 1re édition du Salon international du Laboratoire et de l’Imagerie Médicale (ImLab), qui se tiendra du 26 au 29 octobre 2022, au Palais des Expositions (SAFEX), à Alger, sous le slogan « Les progrès du laboratoire et de l’imagerie médicale pour un diagnostic plus rapide et plus précis ».
ImLab : fille biologique de SIMEM
ImLab c’est avant tout l’Histoire de l’événementiel médical. L’histoire de la famille Chaouche, porté par le papa Mustapha. Mustapha Chaouche n’est autre que le fondateur du Salon international du Mobilier Hospitalier et de l’Equipement Médical (SIMEM), dont la 25e édition est prévue du 3 au 6 mai 2023, au Centre des Conventions Ahmed Benahmed d’Oran. Ensuite le flambeau est relayé par sa fille, Yasmine, qui se lance, en solo, soutien et orientation paternels aidant, dans l’organisation d’ImLab. Pour ce faire, elle crée une agence d’Evénementiel, Evencia, en 2020, dans le cadre du dispositif de l’Ansej (Agence national de soutien à l’emploi des jeunes), actuellement l’Anade (Agence national d’appui et de développement de l’entrepreneuriat). Coronavirus contraignant de premier choix, Evencia ne lance son premier événement que cette année : ImLab, du 26 eu 29 octobre. C’est en synthése les informations communiquées par Yasmine Chaouche, lors de la conférence de presse organisée le 03 octobre à l’Hôtel Golden Tulipe, situé à Alger. Notre interlocutrice a également ajouté : “le mois d’octobre est connu pour Octobre Rose, dédié à la lutte contre le cancer. ImLab s’inscrit dans cette optique.’ ‘Le choix d’octobre n’étant donc pas fortuit.
ImLab : les progrès médicaux en évidence
ImLab, se place désormais comme un salon précurseur dans la promotion d’une évolution contemporaine du domaine médical. Laboratoire et imagerie médicale, qui vont de pair, en sont les indices les plus probants. Gros-plan donc sera accentué sur les récentes technologies en la matière. Les professionnels, les étudiants, et même les journalistes spécialisés et passionnés ainsi que les citoyens y trouveront une opportunité de choix : découverte et amorce de possibilités de partenariat seront l’aboutissement de leur visitorat empreint de curiosité.
Forte participation médicale algérienne
A cet effet, la cinquantaine d’exposants représentants firmes et marques différentes auront toute latitude pour mettre en évidence « l’offre mondiale actuelle en équipements de laboratoire et en imagerie médicale. », indique le communiqué de presse transmis à DZCharikati.
Prés de la moitié (43%) de la participation est algérienne. L’Asie talonne l’Algérie de prés, avec 30% de la participation portée par 5 pays : la Chine, la Corée du Sud, le Japon, l’Inde et Taiwan. L’Europe représente prés du quart des exposants, avec 24% du taux global, dont l’Italie, l’Allemagne, la France, la Belgique, la Suède, l’Espagne, la Finlande, la Hongrie et la Tchéquie. Enfin, le continent américain représenté uniquement par les USA, compte 3% de participation.
Anatomis : l’exemple d’évolution
Anatomis est une startup qui prendra part à ImLab. Fondée en 2020 pour répondre à un besoin grandissant en termes d’imagerie médicale, que les progrès actuels en Algérie n’ont pu satisfaire. Trois volets en sont le cœur du métier : Modélisation en 3D (reconstructions et modélisations expertisées en 3D), Simulation Chirurgicale (supports synthétiques, biologiques et numériques pédagogiques), Cerebral-ID ‘’identifiant’’ (Human Connectum, Brain Structural Connectivity). Concernant le troisième volet, Chiali a expliqué qu’il s’articule autour de la tractographie, un volet généralement peu accessible via les technologies utilisées, dont le scanner ou l’IRM. La difficulté d’en faire les calculs nécessaires, privent les médecins d’une partie cérébrale leur permettant de bien identifier la maladie de leurs patients.
D’autant que l’un des deux fondateurs, Hakim Chiali est docteur, spécialiste en anatomie générale et praticien principal de santé publique. C’est dire qu’il est du domaine, sachant quoi faire. Et quoi dire. Le second fondateur est porté sur l’aspect technique, développement Web et autres intégrations informatiques. Il s’agit de Mohamed El Amine Benichou.
Volet scientifique : 15 communications, 5 ateliers, 2 symposiums
ImLab c’est aussi le volet scientifique. Sur les 15 communications prévues, dont une affichée, l’Institut Pasteur d’Algérie et l’Hôpital Militaire d’Ain Naadja se partagent équitablement 6 communications, 3 pour chacun. Les 8 autres sont animées par le CHU de Ben Aknoun, le CHU Mustapha, la Faculté de médecine d’Alger, la Faculté de médecine d’Annaba, l’université de Relizane, l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) El Hadi Flici, l’Ecole LaboSchool, le Centre national d’expertise médicale (CNEMPN) et Siemens Heathineers (filiale de Siemens). A titre indicatif, la Faculté de médecine d’Alger anime 4 communications mais en binôme. Les 5 ateliers portant sur l’échographie (03), l’hématologie, et contrôle qualité du réactif de groupage, alors que les deux symposiums, dont l’un intitulé ‘’bioMérieux, une expertise globale dans le diagnostic’’, ferment la liste du volet scientifique. ImLab verra également la participation des sociétés savantes, telles que la Société algérienne de médecine interne (SAMI), la Société algérienne de biochimie médicale et de génétique (SABGM), la Société algérienne d’hématologie et de transfusion sanguine (SAHTS).
Evencia : les importantes déclarations
« L’un des objectifs du salon, c’est l’encouragement des initiatives nationales d’investissement dans ce domaine à forte valeur ajoutée. », révèle Evencia dans le même communiqué.
Il y est ajouté, « contrairement à ce que l’on pourrait penser, les opportunités de création d’entreprises et d’emplois sont nombreuses dans ce créneau. En effet ces produits de hautes technologie nécessitent un environnement complet pour leur bonne utilisation: qu’il s’agisse de mobilier spécifique et de paillasses de laboratoire, de réactifs, de consommables et produits à usage unique, de compétences techniques pour les installations et la maintenance, de logiciels et systèmes informatiques dédiés, de formation d’opérateurs imagerie et de laborantins, de traitement de l’air, d’éclairage spécifique, et bien plus encore, de nombreux corps de métiers sont sollicités par le secteur du diagnostic médical. »
Evencia, optimiste, conclut en ces termes : « Nous sommes heureux de constater la présence de quelques producteurs nationaux à ce premier ImLab, et nous sommes persuadés que rien n’empêche la fabrication à court terme en Algérie de produits d’imagerie -moniteurs de surveillance, échographes, …- et d’équipements de laboratoire, peut-être en partenariat avec les fournisseurs étrangers actuels. »