La Bibliothèque nationale d’Algérie a abrité, ce matin, la signature de deux conventions, en marge de la rencontre intervenant dans le cadre du projet de ‘’Conservation de la biodiversité d’intérêt mondial et utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie (PCA)”, visant le ‘’Renforcement de partenariat pour la promotion de l’écotourisme dans le réseau des PCA.’’
La première convention, a été signée entre le directeur national du projet (DNP) des Parcs culturels d’Algérie (PPCA), Salah Amokrane, et la représentante du Centre international de presse (CIP), Fadila Boumeridja.
Les domaines de coopération, qui s’étalera de juillet 2019 à avril 2021, comme définies par Narimane Saheb, chargée de communication auprès du PPCA, sont : Formation et renforcement des capacités, accompagnement des activités de communication du projet et soutien audiovisuel. Pour cela, un plan d’action a été élaboré, nécessitant la désignation d’agents représentants les deux contractants, chargés du suivi et d’évaluation des actes envisagés. Parmi ces actes, nous citerons, la formation dans les métiers audiovisuels et dans la gestion conservation des patrimoines, l’organisation d’un forum télévisé sur la biodiversité, et la réalisation audiovisuelle sur le patrimoine du réseau des parcs culturels.
La deuxième convention de partenariat, a été conclue entre le directeur national du PPCA, et Tahar Bekkar et Nabil Touggui, représentant les deux associations du Tassili N’Ajjer (Taghourfit et Azdjer El Mehari). Les activités prévues : sensibilisation au patrimoine, appui matériel et technique, réalisation de supports communicationnels promotionnels des atouts du Tassili N’Ajjer, et mise en place d’une unité de production de produits souvenir inspirés du patrimoine culturel du Tassili N’Ajjer.
PPCA : En Quelques Mots
A rappeler que le PPCA est un projet de coopération internationale entre le Gouvernement algérien, représenté par le ministère de la Culture, et le Fonds mondial de l’Environnement (FEM). Le PPCA, est financé à hauteur de 26 millions de dollars, dont 78% en nature, soit 21 millions de dollars, à la charge de la partie algérienne. Le restant du montant est décaissé par le GEF (Global Environment Facility), avec 5.387.141 dollars, et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), à hauteur de 522.258 dollars. Le PPCA, s’articule autour de trois grands axes, à savoir, préservation de la biodiversité, la conservation du patrimoine des parcs culturels algériens et le développement socio-économiques des populations attenantes aux PCA.
Le PPCA, comporte deux phases. La première lancée entre 2005-2009, consistant en une série de diagnostic et de sorties de terrain, effectuée par des experts et des universitaires, dans le cadre de la gestion collaborative du projet, selon les termes d’Aissa Abdelguerfi, un des experts associés au projet. La seconde phase, a été entamée en 2013, ponctuée l’année suivante (2014), par la désignation d’un directeur national du projet (DNP), en la personne de Salah Amokrane, et le lancement de la mise en œuvre du projet (MEV), qui s’étalera jusqu’à 2016. Le PPCA, sera clôturé et évalué en 2021.
D’ailleurs, en fin de cérémonie, Salah Amokrane a annoncé que le lancement d’un investissement national ou même international, afin de renforcer les capacités du PPCA, n’est pas à écarter. Révélant aussi, la tenue le 27 septembre, coïncidant avec la Journée mondiale du tourisme, d’une rencontre nationale, à caractère sensibilisateur et académique, au niveau de Djanet, sous le thème « Valorisation des K’Sour de Djanet »
Plus d’1 million de Km2 de parcs culturels
L’Algérie compte 5 parcs culturels d’une superficie totale de 1 042 577 km2, soit 44% de sa superficie totale. Les 5 parcs sont l’Ahaggar, Tassili A’Najjer, Tindouf, l’Atlas Saharien et Touat Gourara Tidikelt. Depuis la restructuration des parcs culturels, ces derniers sont gérés par un Office du parc, placé sous tutelle du ministère de la Culture.