Transports

1re CIEM : redynamiser le rôle du Haut-Conseil de la Mer 

World Trade Center et Global Trade Support, misent sur le bon usage des atouts maritimes de l'Algérie en réunissant les maillons de la chaine

Elaborer une politique nationale maritime; libérer le transport maritime aux opérateurs nationaux, publics et privés; procéder à une réorganisation des ports tout en libérant les activités portuaires; adapter la législation aux exigences du développement maritime.

Telles sont, entre autres, les recommandations de la 1re édition de la Conférence internationale sur l’économie portuaire (CIEM), sous le thème « perspectives pour catalyser une économie maritime durable en Méditerranée », organisée conjointement par le World Trade Center (WTC), présidé par Ahmed Tibaoui, et Global Trade Support (GTS), que dirige Mahmoud Nedjai, ce lundi 23 octobre, à Alger.

Retards en taux de connectivité et législation marine

Les recommandations se greffent, en tant que préconisations, à celle de redynamiser le « Haut-Conseil de la Mer », organe considéré comme le socle sur lequel s’appuient et émanent toutes les décisions devant réorganiser les professionnels activant dans le domaine maritime.

Le cri d’alarme des professionnels et experts lors de la 1re CIEM, sorte de consensus, souligne l’impératif de sauver « les meubles » de l’économie maritime. Il y est mis en exergue le retard en :

  • taux de connectivité des ports algériens, l’un des plus bas à l’échelle mondiale : 10% seulement ;
  • législation marine, obsolète et ne répondant pas aux enjeux présents et futurs ;
  • en cout de fret maritime, l’un des plus astronomiques mondialement et, incidemment, des moins compétitifs.

L’Algérie absente des tables de négociations internationales

Un expert rappelle que l’Algérie est absente de la table des négociations liées aux conventions maritimes internationales, tout en dénonçant la lenteur de l’actualisation des lois régissant le secteur maritime. Un autre, abordant la construction navale, a mis en évidence, à titre de référence, les solutions apportées à celle-ci. Nous en citerons 5 :

  1. Les nouveaux logiciels,
  2. La technologies des capteurs,
  3. La Robotique et impressions 3D,
  4. La réalité augmentée (RA),
  5. Le système de propulsions de navires.

1re CIEM : 3 axes et 5 panels

Pour rappel, la 1re CIEM a été articulée autour de 3 grands axes :

-L’investissement maritime : investissement, mise en œuvre, barrières et perspectives ;

-Performance portuaire : la performance, la compétitivité et la pérennité des ports ;

-Construction navale : l’innovation dans l’industrie de la construction navale.

Par ailleurs, cinq panels ont constitué le lieu de riches débats, portant en sus des axes cités, sur « L’investissement en transport maritime et intermodal pour le transport des marchandises » et « Juridique : convention internationale maritime ».

En fin de journée : un matchmaking s’est déroulé, comportant des BtoB entre les entités présentes lors de la 1re CIEM.

L’assistance, quant à elle, en outre des intervenants, compte les organismes intervenants dans le secteur maritime, notamment la GEMA, alors que le secteur portuaire a été représenté par le Groupe SERPORT, à travers :

  • l’APCS : Algerian Port Community Système ou la plateforme communautaire portuaire d’échanges de données numériques, par la présence de sa DG, Meriem Mellak, et son Président du conseil d’administration, Idir Bettache;
  • l’Entreprise portuaire de Skikda : l’EPS, en la présence de son directeur du Développement, Bilel Tachi. 

A propos de World Trade Center Algiers :

Fondé en 2002 suite à l’achat de la licence, en 1998, de la World Trade Center Association (WTCA), basée aux USA (New York). Depuis, il est devenu un guichet unique pour les entreprises locales et étrangères.

A propos de Global Trade Support :

GTS est un cabinet de conseil en développement international, assurant la promotion et l’attraction des investissements étranger via :

  • l’organisation événementielle,
  • la promotion des entreprises,
  • la communication et marketing des économies locales sur les marchés étrangers.
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