Divers

Abdelmadjid Tebboune: Décollage économique du pays dans deux ans

Algérie-« Je fixe une échéance de deux ans pour le décollage du pays, pourvu que la loyauté et la compétence y soient. »

A promis le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la conférence de presse organisée en présence de quatre directeurs de publication de médias nationaux.

Ajoutant : « le développement économie sera atteint, notamment, par la grande production agricole-nous pouvons produire même l’huile de tournesol, le soja et les arachides-, et par le programme gouvernemental en voie en cours d’élaboration. »

En ce qui concerne ce programme, Abdelmadjid Tebboune fait référence, entre autres, à une nouvelle politique d’exploitation des richesses nationales longtemps délaissées, via l’élaboration de cahiers de charges.

« Question ressources nationales, l’Algérie est classée 3ème ou 4ème mondiale. Nous avons le zinc, le diamant, etc., mais malheureusement il n’y a eu jamais d’initiatives pour les exploiter. Nous comptons en lancer quelques-unes, avec des Banques d’affaires. Une piste que nous sommes en train de bien étudier.», a-t-il révélé.

Parmi les actions dont semblent axer l’Etat dans sa politique de décollage, figure l’interdiction d’importation de produits dont il est possible de produire localement.

Aussi, Abdelmadjid Tebboune rend hommage au génie algérien, particulièrement celui de la jeunesse.

« La découverte du génie algérien a été favorisée par l’apparition du Coronavirus (Covid-19). Nous n’avions sur les plans préventif et curatif du Covid-19, imité aucun pays. Les décisions prises par le gouvernement sont basées sur les conseils de nos savants algériens. », a tenu à préciser le premier magistrat du pays.

Le génie algérien

Enchainant : « Nous avons désormais, le génie algérien aidant, via les start-up, notre propre appareil respiratoire, et nous aurons dans une dizaine de jours, notre propre testeur de virus. »

Concernant le Coronavirus, le président de la République a admis que « celui-ci a gelé et reporté beaucoup de nos décisions.»

A ce sujet, le président de la République a  souligné que « les métiers réellement touchés par le confinement et les décisions d’interdiction d’activités sont les coiffeurs, les plombiers, les chauffeurs de taxis. Un recensement méticuleux est effectué par nos services, afin de déterminer le nombre et d’initier les mesures appropriées pour les dédommager. »

Coronavirus : Vers l’interdiction totale des activités ?

Indigné par le comportement citoyen récalcitrant vis-à-vis du confinement appliqué comme mesures préventive, Abdelmadjid Tebboune a indiqué que « Nous avons rouvert quelques commerces en réponse à la demande des unions des commerçants. Mais au vu des conséquences néfastes sur le nombre de cas en augmentation du Coronavirs, que cette décision a induit, nous prévoyons de tout interdire comme au début. Car, il apparait que beaucoup de citoyens ne respectent par les mesures de prévention et les règles de distanciation sociale.»

Pays gazier et non pétrolier

Au sujet de la crise du pétrole, Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’elle « est une crise conjoncturelle et non structurelle. », avant de déclarer que « de toute façon l’Algérie est un pays gazier plus que pétrolier. »

Dans ce cadre, le premier magistrat du pays a rappelé que « la surfacturation a biaisé beaucoup de données chiffrées lors de la décennie passée. », promettant de « lutter contre ce phénomène et de sévir par la voie réglementaire. »

Socialement parlant, Abdelmadjid Tebboune fait du recouvrement des droits citoyens son cheval de bataille. « Pourquoi soutenir le milliardaire en subventionnant sucre et huile? », s’est-il posé la question, « Mais en revanche, nous allons œuvrer pour consolider les acquis citoyens et mettre un terme à la hogra dont est victime le citoyen lambda. »

Au sujet de la loi de finances complémentaire 2020, le président de la République promet une réduction des impôts et un élargissement du nombre des imposables.

Enfin, à l’occasion du 3 mai, célébrant la Journée mondiale de la liberté de la presse, Abdelmadjid Tebboune a tenu à rendre hommage au professionnalisme de la presse, tout en affirmant adhérer pleinement à la liberté d’expression. « La preuve, a-t-l argumenté, nous avons permis, depuis notre investiture, à la presse nationale de rentrer au siège de la présidence, et de participer aux conférences et débats que nous comptons inscrire dans la durée. »

En revanche, il a fustigé « la presse aux ordres de l’étranger », « subventionné par l’étranger et s’attaquant à la souveraineté nationale. »

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page