584 employés de l’APC de Skikda sont sortis à la retraite depuis 2014. Nombre qui n’a pas été remplacé, même pas partiellement, à ce jour. Austérité et, tout récemment, le ‘’Hirak’’, ont reporté aux calendes grecques l’opération requise de remplacement des partants.
L’équipe dirigeante actuelle de la municipalité de Skikda, n’a pas lésiné en l’envoi de correspondances à la tutelle locale, visant à remédier à cette situation. L’échec demeure l’aboutissement des tentatives.
Le volet hygiène est l’un des plus prioritaires à combler. Rats, moustiques, mouches, cafards, entretien des espaces verts ou ce qu’il en reste, nettoiement des cités de la saleté due à l’incivisme.
Ce sont là, autant de facteurs de dégradation que le recrutement, adossée à une planification réfléchie, sauront endiguer, du moins atténuer de leur ampleur.
Skikda est devenue sale. Le constat, l’un des rares d’ailleurs, fait consensus dans le milieu aussi bien des gouvernants que des gouvernés, des autochtones et des touristes.
Engins attendent chauffeurs !
« Les engins sont là, stationnés dans le parc communal, attendant des chauffeurs pour les conduire. »
A indiqué un responsable communal. Les propos identifient le deuxième volet : les conducteurs de véhicules tous gabarits. Le déplacement demeure l’une des actions les plus en vue de l’APC. Mais aussi que l’intervention pour satisfaire un besoin ou une demande citoyenne, est indispensable. Notamment, pour éviter des contestations dégénératives en casse.
L’encadrement technique fait aussi défaut dans l’APC de Skikda. Des recrues qualifiées dans les domaines de la voirie, travaux publics, bâtiment, et ce pour ne citer que ceux-là, apporteront un plus en suivi et contrôle des projets visant l’amélioration du cadre de vie. Pourvu que l’intégrité intrinsèque et l’intégration dans les postes cadrant avec les profils sélectionnés, y soient.
Le gardiennage aussi. Dans ce cadre, beaucoup de structures communales souffrent en déséquilibre de répartition des gardiens et agents de sécurité. Pire, il y en a qui n’ont qu’un (1) seul gardien de nuit, ne disposant même pas d’un téléphone fixe !
Appel au MICLAT
Les 584 départs à la retraite à compenser, est une opération qui outre son aspect de lutter contre le chômage, consoliderait les missions de l’APC en tant qu’institution la plus proche des citoyens.
Les responsables communaux ne désespèrent pas pour autant, car convaincus que le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT), y répondra, incessamment, favorablement à leur demande de renforcer les effectifs de l’APC.