Les séquelles des inondations de Moharam, coïncidant avec le 1er septembre, demeurent à ce jour. Et comme toujours, c’est le simple citoyen qui en patit.
Parmi elles, nous citerons la fermeture de deux établissements scolaires mitoyens. Il s’agit des groupements scolaires Mokhtar-Hambarak et Saad-Guermeche, tous deux implantés dans la cité des Frères-Saker (Camus Rossi Lakdim), dans la zone basse de la ville de Skikda, l’une des plus inondables de la wilaya de Skikda.
Le hic, c’est que cela coïncide avec la rentrée scolaire 2019/2020. Pour les nouveaux admis, tous contents de se familiariser, pour la première fois, avec les bancs scolaires, c’est une douche froide. Un élan cassé dés le début, que les nouveaux élèves n’oublieront pas de sitôt.
Ces deux écoles primaires font, désormais, partie des classiques qui ferment dés la tombée des averses. Et ce, pour le fait qu’elles se situent à quelques encablures de l’Oued du 20-Aout-1955, célèbre pour ses débordements. Mais aussi, dans un quartier dont les travaux de drainage des eaux pluviales n’ont pas généré les résultats attendus.
Elles ont été, et souvent, celles qui ont servi aux parents des élèves pour alerter les autorités de wilaya sur le danger, imminent et récurrent, de débordement des crues et l’infiltration de ces dernières dans les classes de cours et le bloc administratif. Ceci a eu pur effet logique, d’entraver l’entame des cours.
Les autorités compétentes sont au courant de cette situation, mais n’ont daigné, au moment ou nous mettons sous presse, de remédier à cette situation.
Aux dernières nouvelles, les élèves de Mokhtar-Hambarak et Saad-Guermeche rejoindront les bancs d’écoles dimanche 8 septembre. Contrairement aux autres écoliers, ceux de ses deux écoles primaires n’ont pas gouté à la joie ponctuelle de la rentrée des classes. Et ce, pour des gouttes de pluie qu’on pas su bien éviter leurs conséquences à temps.
