La rencontre organisé, hier 20 juin, en son siège, par l’Agence Nationale de la Promotion et du Développement des Parcs Technologiques(ANPT), a su allier échanges d’innovation, de savoir-faire et de diffusion de sentiments patriotiques du fait de la présence de la startup, Palestine Gate, d’origine palestinienne, et dont le co-fondateur Hamza Alami (l’autre étant Lana Qawasmy), n’a tout au long de son intervention cessé de mettre en évidence le bon accueil dont il a été honoré, aussi bien par les autorités que par le peuple.
Palestine Gate et Dajine : le tourisme et la chair de poule !
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en application du programme Softlanding panarabe mis en place par l’Union internationale des Télécommunications (UIT), via son Réseau Arabe pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat (AIEN), dans lequel deux startups, de Palestine, déjà cité, et d’Egypte, (Dadjine de Mohamed Sharaf), viennent en Algérie pour s’enquérir de la situation de l’écosystème des startups et, à terme, amorcer les possibilités de partenariat et lancer leurs innovations en Algérie.
Palestine Gate, est une application permettant, via la réalité virtuelle, de visiter les monuments d’El Qods , ceux dont l’accès est interdit par l’entité sioniste. C’est le tourisme en mode promotionnel de la destination territoires occupés. Il suffit pour chaque personne intéressée de mettre un casque et de participer à une tournée dans les endroits les plus difficilement accessibles en mode réel.
Quant à Dajine, c’est une application dédiée à l’aviculture, traitant les problématiques propres à toutes les chaines de valeur, passant de la culture des aliments des volailles jusqu’à la restauration, en passant par :
- l’utilisation des produits chimiques pour la croissance
- l’élevage des poussins,
- l’abattage du volaille,
- la transformation.
7 startups algériennes bénéficiaires, dont 4 incubées à l’ANPT
A souligner que l’UIT a été derrière le lancement de l’AIEN (le Réseau arabe pour l’innovation et l’entrepreneuriat) impliquant les acteurs locaux de l’écosystème des startups de chaque pays. En Algérie, c’est donc l’ANPT qui en est le chef de file, sélectionnant 4 startups incubé chez elle, à Sidi Abdallah (Alger), en sus de 3 autres externes. Softlanding est sûrement l’un des acquis les plus notables de l’AIEN, lancé dans 4 pays-pilotes, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte et l’Arabie saoudite. Le choix des 4 pays trouve sa justification, selon Kamel Bra, Chef des Opérations à l’UIT, meneur de ce déplacement, pour « la bonne structuration organisationnelle des startups, le bon écosystème dans lequel ces dernières évoluent, et les facilités accordées, notamment en délivrance des visas, par les pays-hôtes. »
Softlandig panarabe est un programme qui permet notamment :
- l’échange entre accélérateurs et incubateurs des startups entre les 4 pays pilotes,
- la visite des startups de chaque pays adhérent à l’AIEN de visiter d’autres pays en prenant connaissance du fonctionnement de l’écosystème ;
- la prise de connaissance, en mode présentiel, des avantages et inconvénients de l’écosystème de chaque pays.
L’UIT a accompagné les startups en procédant à des sessions de formation, des échanges de savoir-faire et d’expérience en ligne, en sus de la prise en charge totale des candidats sélectionnés couvrant les frais de transport et d’hébergement.
Déclarations :
Kamel Bra : « L’échange entre startups des quatre pays est en voie d’enregistrer d’autres déplacements. Déjà, la startup LabLabee a foulé le sol de la Tunisie, et Synoos Studio l’Arabie saoudite. Prochainement, deux startups égyptiennes visiteront la Tunisie, et d’autres, plus nombreuses celles-ci, de nationalités différentes (toujours relevant des pays pilotes, NDLR), visiteront l’Arabie saoudite. », concluant : « A ce jour, 25 startups ont bénéficié du programme Softlanding, des 4 pays pilotes, et il se peut que d’autres pays soient concernés dans les phases suivantes. »