Dans cette rubrique, nous vous informons chers lecteurs des nouveautés de l’Intelligence artificielle (IA), puisées de la newsletter quotidienne de l’ActuIA, un média spécialisé en IA et transformation numérique, et dont DZCharikati est destinataire.
Google qui développe Genesis, IA générative développée pour les besoins professionnels des journalistes, NEURA Robotics, startup mande d’IA et de robotics, qui lève 55 millions de dollars pour ses cobots (robots collaboratifs en contact direct avec les humains) cognitifs, le gouvernement français qui lance le programme de recherche “Réseaux du futur” et la plateforme “France 6G”, prélude à la sixième génération des réseaux. Telles sont les principales thématiques que nous allons mettre en évidence dans ce qui suit.
Genesis : l’IA générative de Google pour les journalistes
« En partenariat avec les éditeurs de presse, en particulier les plus petits, nous en sommes aux premières étapes de l’exploration d’idées visant à fournir éventuellement des outils activés par l’IA pour aider les journalistes dans leur travail. Par exemple, les outils activés par l’IA pourraient aider les journalistes à choisir des titres ou différents styles d’écriture. Notre objectif est de donner aux journalistes la possibilité d’utiliser ces technologies émergentes de manière à améliorer leur travail et leur productivité, tout comme nous rendons des outils d’assistance disponibles pour les utilisateurs de Gmail et de Google Docs. Ces outils ne sont tout simplement pas destinés à remplacer le rôle essentiel des journalistes dans la rédaction, la création et la vérification des faits de leurs articles ».
A tweeté Google, suite à l’information publiée sur le New York Times, affirmant que « Google serait en train de tester Genesis, une nouvelle IA générative. »
Genesis a meme été présentée au New York, au Washington Post et au groupe News Corp, détenteur notamment du Wall Street Journal.
Genesis : automatiser et obtenir du nouveau
Genesis est, en fait, un assistant « permettant aux journalistes d’automatiser des tâches récurrentes et d’obtenir rapidement des informations factuelles et récentes sur un sujet. », est-il expliqué, ajoutant : « Genesis pourrait adapter le ton des articles au style du journaliste. »
Après les scénaristes de cinéma ou de télévision, c’est au tour des journalistes de se voir remplacer par l’IA.
Et la crainte des journalistes se trouve fondée par un fait tout récent : une partie des effectifs de Bild, présenté comme le journal le plus lu en Europe, seront licenciés au motif « qu’ils ont des tâches qui, dans le monde numérique, sont effectuées par l’IA et/ou des processus automatisés », selon le mail dont ils ont été destinataires.
IA générative : manque de relecture !
Toutefois, l’IA génératives « comportent des biais et hallucinent. », et c’est CNET qui en donne l’illustration : le média, après avoir publié plusieurs articles rédigés par une IA, a relevé des erreurs dues à un manque de relecture généralement sous la supervision des humains.
Par ailleurs, l’IA générative pourrait être rentable pour les journalistes : l’Associated Press et OpenAI viennent d’en donner l’exemple en concluant un partenariat pour « partager certains contenus et technologies d’information et examinent des cas d’utilisation potentiels de l’IA générative dans les produits et services d’actualité. »
Le mode opératoire est le suivant : « OpenAI accordera une licence pour une partie des archives de texte de l’AP dans le cadre de cet accord. »
NEURA Robotics : 55 millions de dollars pour ses cobots cognitifs
NEURA Robotics, start-up allemande spécialisée dans l’IA et la robotique, vient de clore un cycle de financement de 55 millions de dollars, devant lui assurer un déploiement aux USA et au Japon. Le cycle est assuré par :
- Les investisseurs européens Lingotto (une société de gestion de placements détenue par Exor N.V.),
- Vsquared Ventures,
- Primepulse,
- HV Capital.
Cette levée de fonds permet à NEURA Robotics de « répondre à la demande exponentielle du carnet de commandes, qui dépasse aujourd’hui 450 millions de dollars. »
« Depuis sa genèse en 2019, Neura Robotics s’efforce de repousser les limites de l’innovation en robotique en repensant le sujet avec l’intelligence artificielle et une approche de plateforme, inaugurant une nouvelle ère de la robotique. Le cycle de financement d’aujourd’hui nous permet de maintenir le rythme dans la réalisation de nos promesses visionnaires.», déclare David Reger, fondateur et PDG de Neura Robotics.
A propos de NEURA Robotics :
Neura Robotics, a été fondée en 2019 à Metzingen, près de Stuttgart, en Allemagne. David Reger, son actuel PDG, est son fondateur, a fait de la startup, 3 ans seulement après sa création, un pionnier mondial de la robotique cognitive.
La start-up a opté pour le développement en interne tous les composants clés tels que :
- l’IA,
- les logiciels de contrôle,
- la technologie des capteurs,
- les composants mécaniques de ses futurs cobots.
”MAiRA” et MIPA : les innovations robotiques
“MAiRA”, est son premier robot cognitif, mis au point deux après la fondation de NEURA Robotics. Il produit en série, perçoit intégralement son milieu, agir d’un manière autonomisée.
MiPA, est son assistant robotique polyvalent. C’est le rassembleur du meilleur de sa technologie : « des capteurs force-couple de pointe à l’IA intégrée en passant par la technologie de détection humaine sans contact et sûre. »
Il interagit avec les humains, effectue des tâches répétitives, fatigants ou même dangereuses.
Progressivement, NEURA Robotics a fait des MiPA plus personnalisées, utiles en
- industrie,
- commerce,
- soins de santé,
- à domicile.
« La start-up a également travaillé au développement d’un robot humanoïde basé sur sa technologie cognitive qui devrait être prochainement commercialisé. », précise notre source.
“Réseaux du futur” et “France 6G”
« L’Etat français injecte 3 milliards d’euros de France 2030 pour la recherche à travers des programmes de recherche ambitieux : les programmes et équipements prioritaires de recherchce « PEPR ». »
Le programme intervient dans le cadre de ‘’Réseaux du futur’’, lancé, le 10 juillet, au Campus de l’Institut Mines Télécom (IMT), à Palaiseau, par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué auprès du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications. Le programme est copiloté par le Centre à l’énergie atomique (CEA), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’IMT. Les missions de ces institutions de recherche est de :
- proposer la plateforme “France 6G”,
- préparer au mieux l’arrivée de la sixième génération des réseaux.
Le PEPR “Réseaux du futur” : 65 millions d’euros
Le programme se voit consacrer 65 millions d’euros de France 2030. Il s’appuie sur quatre axes principaux :
- le développement des usages de la 5G pour renforcer la compétitivité de l’économie française,
- le développement de solutions souveraines,
- la consolidation de la recherche et du développement sur les futures générations de réseaux,
- le renforcement de l’offre de formation pour attirer des talents internationaux.
Dix projets ciblés et 3 vagues d’appel à projets et de manifestations d’intérêt sont prévus. A l’international, la France a déjà entamé des investissements touchant au secteur Télécom, s’appuyant sur ses futurs brevets sur la 5G.
“France 6G” : des débits 100 fois supérieurs que la 5G
La 6G, suppléant aux missions de la 5G, mais avec des débits plus grands 100 fois, offrira la connectivité NTN, et sera adaptée nouveautés, notamment :
- la robotique interactive,
- la réalité immersive,
- les jumeaux numériques.
« Elle aura également pour mission de veiller à ce que les valeurs environnementales et sociétales françaises et européennes soient intégrées dans les travaux de standardisation de la 6G. », explique-t-on également
Notre source ajoute aussi : « La plateforme “France 6G” visera d’autre part un renforcement de la coopération européenne et internationale, agira comme un centre de valorisation des actifs de propriété intellectuelle et travaillera à l’adoption de standards internationaux conscients des enjeux environnementaux et sociétaux. »
A souligner que l’Etat français a lancé une « stratégie d’accélération dédiée à la 5G et les futures technologies de réseaux de télécommunications », en juillet 2021. La stratégie est guidée par :
- la Direction générale des Entreprises (DGE),
- la Direction Générale de la recherche et de l’innovation (DGRI).
Le tout, sous l’égide du Secrétariat général pour l’Investissement (SGPI).