Hikma-Le Professeur Nassim Nouri, a indiqué que le jeûne représente un danger réel pour certains catégories de diabétiques, aussi dira-t-il, que pour éventuellement jeûner un tableau indicateur de glycémie comme suit est à respecter : « de 0 à 3, de scoring le diabétique est autorisé à observer le jeûne en suivant bien évidemment son régime diététique ; de 3,5 à 6 gr le risque d‘aggravation de l’état de santé du sujet est modéré ; supérieur à 6 gr le risque est très grand dans ce cas il est important de ne pas jeûner. »
Les propos ont été tenus samedi 26 mars, lors de la session de formation au profit des journalistes spécialisés en santé, organisée par les Laboratoires Hikma Pharma Algérie, ont organisée, samedi 26 mars,
Thématique retenue : le diabète en général et du jeûne lors du Ramadhan en particulier.
L’initiative est d’autant plus pertinente que beaucoup de diabétiques s’obstinent à jeûner malgré les recommandations contraires de leur médecin traitant, alors comment agir de concert avec les patients pour persuader ces malades.
Le professeur Nassim Nouri, chef de service endocrinologie diabétologie au CHU Ben Badis à Constantine, a lors de son intervention, définit le diabète, ces facteurs de risque, les dangers de son évolution, ses complications touchant différents organes et ses thérapeutiques notamment les molécules innovantes.
Le Professeur conseillera, également, une éducation thérapeutique assurant une meilleure hygiène de vie des diabétiques.
Le Pr Nassim Nouri, précisera aussi que le diabète est un véritable problème de santé publique, comme l’atteste le fait que 3 à 4 millions d’algériens en soient atteints.
Ces chiffres, tient toutefois à nuancer le spécialiste, demeurent approximatifs étant donné que 50% de diabétiques ignorent leurs maladies.
D’où l’importance de cette sensibilisation par les journalistes sur le dépistage, les facteurs de risques et les complications de cette pathologie.
Par ailleurs, le Pr Nassim Nouri dira que certaines statistiques fixent à 14% de la population algérienne le taux des diabétiques.
Molécules innovantes : le pour et le contre
Enfin, le Professeur a tenu à rappeler l’importance thérapeutique des molécules innovantes par leur action, avérée sous d’autres cieux, sur la stabilité de la glycémie.
Il a, en ce sens, regretté le fait que des médecins se refusent de les prescrire, sous prétexte qu’elles ne soient pas remboursées par la Sécurité sociale.
Certes, ces médicaments ne figurent pas encore dans la nomenclature sur la liste des produits remboursables, rappelle le Professeur, mais leurs prix, en Dinars algériens, abordables, comparativement à ceux affichés en devises, plaideraient largement pour leur prescription.
Correspondance particulière: Ourida Ait Ali