« Peut-on vraiment faire carrière comme journaliste culturel ? », telle est la thématique du webinaire du Forum Pamela Howard de l’International Center for Journalist (ICFJ) sur le Reportage des Crises Mondiales, animé par Kossi Balao, le directeur du Forum Francophone de l’ICJF, qui se tiendra en ligne, ce jeudi 25 juillet, à 13h(GMT). Le lien pour s’inscrire: 
https://bit.ly/CulTurel
Vu l’importance du thème, le webinaire sera animé par :
- Eva Sauphie, journaliste culture et société chez Jeune Afrique, enseignante à L’Institut Européen de Journalisme ;
- Catherine Lalonde, reporter à la culture au quotidien canadien Le Devoir, spécialisée en arts vivants, en livres et en politiques culturelles,
- Schultz Laurent Junior, journaliste culturel au quotidien haïtien Le National.
« Quoi d’autre que la culture pour ouvrir nos imaginaires, exprimer nos identités, véhiculer des connaissances, stimuler notre créativité, imprimer notre développement et façonner nos modes de vie et comportements ? », lit-on dans le préambule posté sur la page Facebook du du Forum Pamela Howard de l’International Center for Journalist (ICFJ) sur le Reportage des Crises Mondiales.
« C’est un secteur vivant et dynamique. Ceux et celles qui rapportent au public l’actualité de ce secteur, ce sont les journalistes culturels. Ils sont, on le constate si bien, les parents pauvres des rédactions. », y répond-on. Pire « ce sont des journalistes sous-estimés. »
La culture n’occupant que rarement une place de choix dans la ligne éditoriale. Conséquence: le nombre de journalistes de la presse musicale, littéraire, théâtrale, artistique ou de la presse de cinéma diminue. Comment changer ce regard de la société qui fait que les journalistes généralistes considèrent la culture comme un sous-domaine. Et il y a cette fausse conception qu’on ne peut gagner un grand prix journalistique avec un contenu culturel. On peut pourtant faire de l’investigation culturelle, raconter les coulisses de l’art ou faire de la critique. Seulement, peut-on en vivre et faire carrière ? C’est la question, et beaucoup d’autres sûrement, émanant des participants, auxquelles vont tenter de répondre les journalistes culturels animant le webinaire.
