Aujourd’hui, la Maison de la culture Mohammed-Serradj Skikda a abrité la cérémonie de clôture des ateliers de formation lancés par l’association ‘’Noujoum Essinima’’ Skikda, dans le cadre des préparatifs du film ‘’20 aout 1955’’, qui sera projeté le 20 août 2022, selon les dires du président de l’association, Adel Ramrem.
Pas de 370 candidats ont reçu leur attestation de participation dans 10 ateliers encadrés par des expérimentés et des experts dans le domaine. La cérémonie, animée par Imene Bensadoun et sous les chants de Mohamed Broche, qui malgré la forte humidité (la climatisation n’étant pas toujours fonctionnelle), a enregistré une forte assistance, marquée notamment par la présence du directeur de l’Anade (ex-Ansej) , Mohamed Mohamedi, du directeur du théatre régional, Sofiane Attia, du chargé de la gestion de la direction de la culture et des arts de la wilaya de Skikda, Zakaria Boudiaf, et d’un cadre de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Skikda, Noureddine Kebir.
Ce fut une expérience unique dans la wilaya de Skikda, ou des skikdis-majoritairement-prennent part à un film historique, relatant une étape importante de la Guerre de Libération.
Ils ont déclaré :
Atelier interprétation : La quête de performance actorale
Ali Rais, niveau Terminal, wilaya de Ain Defla : « Je suis formé en théatre, notamment dans le cadre du Festival du théatre amateur de Mostaganem. Je ne rate jamais une occasion de me former, cette fois-ci pour les besoins d’un film, car la diversité des formateurs, chacun son style, me permettra d’atteindre le professionnalisme. A Skikda, ce fut une belle expérience. »
Mise en scène : Des universitaires à l’assaut de la caméra
Mohamed Amir Hamouda, 23 ans, Licence en français et étudiant de marketing dans un établissement de formation professionnelle, formé dans la mise en scène « Mon expérience en conception de clips et de court-métrage, m’a forgé en théorie. Cet atelier a renforcé davantage le coté pratique. »
Charaf Eddine Makhbouche, 22 ans, étudiant d’anglais, apprenant dans le même atelier, « l’expérience du court-métrage, m’a poussé à rechercher le perfectionnement. La formation auprès de Adel Ramrem, formateur de cet atelier, m’a permis de compléter mes connaissances dans ce domaine. »
‘’Maquillage cinématographique’’ : Le premier à l’échelle national’’
Sara Chihaoui, formatrice en maquillage cinématographique, « c’est la première formation du maquillage de cinéma à l’échelle nationale, ce qui a beaucoup plu aux candidats, habitués au maquillage classique. Pour ma part, j’ai appris ce métier d’un formateur Irakien, que j’ai tenté d’inculquer lors de cet atelier. »
Photographie : L’empreinte Farid Maougal
Ilhem Flouri, 19 ans, étudiante de langues à l’université 20-Août-1955 Skikda, « la photographie est ma passion depuis l’enfance. Farid Maougal, notre encadreur, m’a appris beaucoup, ce qui me permet. »
Fayçal Lahoues, 23 ans, étudiante de langue française à l’université 20-Août-1955 « mon amour pour la caméra cinématographique, m’a incité à participer à ces ateliers, encore plus pour parfaire ma passion en espérant un jour faire partie du générique d’une production cinématographique. »
Production et distribution :
Mouloud Arab, directeur de production, formateur atelier production et distribution : « Nous l’avons inculqué l’importance de la distribution, qui est la raison d’existence de tout métier, de toute production filmique. Espérons que les résultats seront à la hauteur des attentes.»
Photoshop : La patience Djameleddine Zerrari
Sara Hamrouche, apprenante au sein de l’atelier Photoshop : « J’ai intégré cet atelier par curiosité en ne disposant d’aucune notion du photoshop. A l’issue de cet atelier, je peux dire que j’ai vraiment appris les rudiments du métier. L’encadreur, Djameleddine Zerrari, y a été pour beaucoup, faisant preuve de patience à notre égard, répondant à toutes nos répétions interrogatives et se montrant même disposé à nous encadrer, plus tard, via les réseaux sociaux. »