UGTA-Le Palais de la Culture Malek-Chebel de la wilaya de Skikda, a abrité, ce jeudi 8 octobre 2020, une rencontre nationale de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), animée par le Secrétaire général (SG) de l’UGTA, Salim Labatcha.
Ouvrant le bal, le SG du Bureau de Skikda de l’UGTA, Hocine Mendjeli, s’est fendu en des termes élogieux au sujet de l’historique révolutionnaire de Skikda.
Ensuite, ce fut autour de Salim Labatcha de rappeler lors de l’UGTA dans la formulation de 28 recommandations retenues dans l’ébauche de la Constitution.
Il a enchainé, en déplorant que « le travailleur n’ait pas à se voir imposer l’Impôt sur le revenu global (IRG) ». Aussi, Salim Labatcha a révélé que « l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) demeure insuffisante. »
Enfin, il a indiqué que « la loi relative à la retraite, qui a pris effet depuis janvier 2017, en dépit de quelques avantages, présente, toutefois, des détails négatifs. »
Parmi les inconvénients, « la non application de la retraite proportionnelle qui permet aux travailleurs de sortir en retraite après 32 ans de service. »
Salim Labatcha, a tenu également à souligner l’apport des actions syndicales dans le cadre de l’essor du pays. Il cite, dans ce cadre, la récente rencontre regroupant syndicats et opérateurs économiques, dont quelques-uns de ces derniers qui ne sont pas affiliés aux organisations patronales. « La rencontre, tient-il à rappeler, s’est déroulée sous forme d’ateliers, 11 au total, et qui a permis un échange de débats serein, constructif et sincère. »
Lequel débat, a été notamment consolidé par l’intervention des experts dans les domaines du tourisme et de l’agriculture, et ce, pour ne citer que ceux-là.
Le SG de l’UGTA, a aussi, insisté sur l’importance de la prospective. A ce sujet, il a dénoncé les anciennes prospectives qui « s’échelonnent à l’horizon 2030. », ce qui, à son avis, « rend difficile et lointain toute évaluation des actions lancées. »
En revanche, « dorénavant, tient à préciser Labatcha, les prospectives ont été délimitées à 2021 et 2024. », soit au sein du mandat présidentiel de Abdelmadjid Tebboune, ce qui donne la latitude à faire l’évaluation en temps requis.
Salim Labatcha, prône également la décentralisation du dialogue national, afin de favoriser l’émergence d’un débat regroupant toutes les catégories sociales et sur tout le territoire national.