Skikda-Kaoutar Gacem, 29 ans, diplôme de traductrice en poche, mais la décoration artisanale dans la tête et entre les mains. Elle a traduit en beauté beaucoup d’objets austères et sans éclat
« J’exerce ce métier depuis un an, c’est une passion. Je le fais de tout mon cœur, car je m’y plais.»
A-t-elle indiqué lors de la discussion qu’elle nous a accordée.
Petit à petit, discrètement mais sûrement, Kaoutar Gacem s’est fait un nom dans le domaine de la décoration des fêtes, particulièrement le mariage mais aussi les fiançailles, les circoncisions et même les soutenances de fin d’études, à l’Université comme aux établissements de formation professionnelle.
Détaillant sa passion, Kaoutar Gacem a révélé : « Ma matière de prédilection est le jute, avec laquelle je conçois des toiles pour orner les tables, avec un thème unique et couleur unique, le blanc. Dans les mariages j’en ai couvert jusqu’à 40 tables de 160 personnes. Sur les bordures des tables, j’y mets de la dentelles, au milieu, un plateau miroir, des bougies, et/ou un vase contenant embelli de fleurs naturels ou artificiels. J’ajoute à la décoration, selon la demande de la cliente, des attaches-portes serviettes. Bien sur, la table de la mariée sera encore plus belle en ornements spécifiques. »
Ajoutant : « Les verres à pied et les paniers de gâteaux au profit de la mariée en corde de jute ou en papier, seront encore mieux décorés par rapport aux autres tables. »
Kaoutar Gacem conclut sa description minutieuse de son métier en disant : « Le plateau de verre sur lequel on coupe le gâteau, accessoires de henna, l’impression des étiquettes personnalisées, des pochettes, une série de sets de tables, sont les autres actions que je réalise, soit le tout pour organiser une fête de A jusqu’à Z. »
Revigorée par cette méthode qui fait des fidèles, Kaoutar Gacem va entamer une série de commandes provenant d’une clientèle soucieuse de décorer les centres et chemins de tables pour divers événements, notamment Ramadan.
« Mieux que cela, je prépare même un nouveau thème de décoration, que l’on ne trouve nulle part ailleurs. », a-t-elle annoncé.
Kaoutar Gacem, en dépit de cette motivation, trouve des difficultés de commercialiser via Instagram (gacem kaoutar) et Facebook (Kamilia decoration).
Difficultés aussi au tout début de l’exercice artisanale, ou Kaoutar Gacem peinait pour s’approvisionner en jute. « Mais depuis ça s’est amélioré, la jute est disponible à Alger et même à Skikda chez les merceries. »