Doter chaque université d’un Musée de la Mémoire nationale, dont la mission est de faire une rétrospective de la biographie des personnalités historiques mais aussi des éminents universitaires ayant assuré l’encadrement pédagogique et contribué à l’essor de l’Université algérienne.
Telle semble l’annonce la plus importante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs), Tayeb Bouzid, lors de la visite d’inspection et de travaille qu’il a effectuée, aujourd’hui, 27 août, à Skikda.
Les propos ont été tenus à deux reprises. Premièrement, pendant la visite du Laboratoire de recherches et d’études sociales (LARES). Secondement, lors de la courte et expéditive conférence de presse, qui s’est tenue en conclusion de la présentation, en langue anglaise, du bilan et plan de développement de l’Université 20-Aout-1955 Skikda, par le recteur Salim Haddad.
Ce qui dénote de l’importance accordée au volet historique du pays par Tayeb Bouzid. D’ailleurs, fait inattendu, il a visité, en fin de matinée, l’Hotel de Ville, ou il a reçu des mains du président de l’Assemblée populaire communale (P/APC), Mohamed Bouguerroua, un bateau en bois confectionné par un artisan.
Lors de cette visite, le MESRS a également loué les efforts qualitatifs consentis en matière d’enseignement supérieur, produisant « une université de qualité ». Ceci a permis, de l’avis du ministre, une réussite en terre étrangère des diplômés algériens. En Algérie, ces derniers sont plutôt ‘’victimes’’ d’un écosystème qui ne leur permet pas d’évoluer.
Un élan qui ne doit pas, pour autant, poursuit le MESRS, contraindre les responsables du secteur de l’enseignement supérieur à ne pas contribué davantage à des avancées dans différents domaines.
Notamment, en assurant le bon accueil des étudiants étrangers venus suivre leur cursus universitaires au sein des établissements universitaires. Et aussi, améliorer les conditions d’hébergement des résidents dans les campus, en leur assurant les ingrédients de la réussite. Enfin, à développer la digitalisation de l’université.
Tayeb Bouzid, n’a pas omis de rappeler que l’introduction de l’anglais dans les branches scientifiques et technologiques. Une approche qui permettra, selon son explication, à garantir une plus grande visibilité à nos diplômes.