« Les romans et autres livres seront étagés dans une armoire montée avec les chutes d’aluminium, et placés dans une cafète au niveau de la place de la Liberté (le cours) de Skikda. Quant aux livres scolaires et parascolaires, ils seront octroyés aux établissements scolaires. Le livre universitaire, un seul en électronique, devra »
A indiqué Smail Lekhchine, président de l’association Todday (T : Tourisme, ODD : Objectifs de Développement Durable, A : Ambitious ? et Y : Youth), en guise de bilan, aujourd’hui 2 octobre, aux ex-galeries de Skikda, de Book Exchange (échange de livres), entamée le samedi 28 septembre.
Ajoutant : « Nous avons déjà pris engagement avec Smail Zeggar, disposant d’un atelier d’assemblage en aluminium, et avec la cafette en face de l’ancien siège de l’Académie, pour implanter cette bibliothèque en plein air.»
Cette originale idée pour Skikda, devait former cette image : Lire en sirotant son café ou sa boisson, sur la terrasse d’un café.
Smail Lekhchine a conclu : « Nous prévoyons de généraliser l’installation d’une bibliothèque en plein air, notamment dans les jardins publics. »
Programmée pour la rentrée scolaire, Book Exchange n’a pu voir le jour pour diverses raisons. Initialement, elle devait permettre aux parents d’élèves, élèves et étudiants ainsi que d’autres, de faire don de leurs livres (les anciens et ceux dont ils pensent ne plus en avoir besoin) et d’en recevoir d’autres. Finalité secondaire : redonner goût à la lecture.
L’action prorogée de 2 jours supplémentaires, a, tout de même, réussi de forger un espace d’interaction entre citoyens de diverses catégories socioprofessionnelles.
Avec, toutefois, un soupçon de regret : la courte durée de l’événement (5 jours) et le manque de communication qui l’a précédé. Ceci a eu pour effet, pour quelques-uns, de ne pas bénéficier des avantages de cette action.
Imen Bouafia, l’artisane, et Ouenassa Dif, la conteuse
Parallèlement, Book Exchange a abrité deux activités. La première, l’apprentissage en hand made. La séance d’initiation aux techniques de fabrication d’un bracelet ou de collier en fils, a été animée par Imen Bouafia, 20 ans, étudiante de français, à l’université 20-Aout-1955 Skikda. « Je ne compte que 5 mois dans ce métier, mais j’ai déjà des clients d’Annaba et de Sétif, en plus de Skikda. Le mérite revient aussi à Romaissa Belkahla, étudiante en informatique, qui m’a beaucoup encouragé à persévérer, tout en m’orientant vers le marketing digital. Depuis, via ma page Instagram : handmade_by_imy, j’en ai tissé beaucoup de relations. En perspective, en partenariat avec Adel Gasmi, gérant d’une bijouterie à Filfila, le projet consistant à commercialiser mes objets ornés de motifs en argent. », a déclarer la jeune artisane.
La seconde activité : un débat animé par la conteuse, Ouenassa Dif, une retraité de l’Education nationale, ex-enseignante dans le primaire et le moyen. Ouenassa Dif, longtemps taraudée par le recul du goût de la lecture dans la société, a exhorté les jeunes à ne pas se débarrasser de la compagnie d’un livre, louant, au passage, les bénéfices de la lecture.