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Vente-dédicace à Skikda.. ‘’El Oulba’’ de Rabah Filali

Rabah Filali, le correspondant à Washington de la Chaine TV Al Hurra, a procédé, cet après-midi, à la Bibliothèque culturelle communale Khelifi Derradji (Skikda), à une vente-dédicace de son dernier roman ‘’El Oulba’’ ‘’ La Boite’’.

Rabah Filali, était l’invité de la Bibliothèque principale de lecture publique de Skikda. Lui, l’enfant de Skikda, ou il y est né en 1966 à Safsafa, dans la commune de Ain Kechra, à l’ouest de Skikda. Tout au long de l’entretien improvisé par l’homme de lettres de Skikda, Achour Boukeloua, Rabah Filali a fait preuve d’un irrédentisme patent. Son attachement à la terre des ancêtres a prédominé sur la valorisation de son parcours journalistique et littéraire. Et sur la promotion de son ouvrage pour lequel il est censé faire le déplacement. La nostalgie a marqué chaque mot prononcé, lui qui a quitté Skikda à la fin des années 1980. La douleur de la perte de la mère ponctue chaque syllabe. Rabah Filali semble en désaccord avec la natalité. Comme en témoigne un fait récurrent : le ratage de la naissance de ses deux fils et sa fille. A chaque naissance, Rabah Filali était en mission en tant que correspondant de guerre, au Sud du Soudan, pour la fille, et à Baghdad et à Afghanistan, pour les deux fils.

Bien sur, tragiquement touché par le décès de sa mère, dont il semble, encore une fois, l’avoir raté, car étant en couverture pour la réélection de Barak Obama en tant que président des USA, Rabah Filali la cite affectueusement, émotionnellement, interrompant son discours lors des pics lacrymaux. On n’a pas vu de larmes, mais l’émotion semblait assez forte pour se contenter de la vue de ce précieux liquide. Rabah Filiali, se rappelle outre de ses douaa (prières), de ses propos encourageants tel ‘’Ne crains rien, mon fils’’, et ‘’N’oublie pas les pauvres’’, qui résonnaient à ce jour.

Bien sur, Rabah Filali, ne pouvait faire l’impasse sur les conditions lamentables de vie dans un hameau, perché en haut de la montagne, ou il vivait dans le seul taudis privé d’électricité et de gaz. Il en parle avec fierté, comme un défi qui l’a surmonté, pour devenir ce qu’il est devenu aujourd’hui. En plus de cela la précarité est un facteur qui l’a encore poussé a tenter l’aventure. ‘’Un père qui avait un troupeau de chèvres, une mère qui nous assurait de l’autoconsommation par une petite culture de pomme de terre et de carottes.’’, se rappelle-t-il. Aussi, les éprouvants déplacements pour sa scolarisation ont été également mis en relief.

Enfin, Rabah Filali a été très tendre envers les USA, la considérant comme l’un des pays, après le Paradis, ou règne une justice modèle. Concluant ainsi : « Mon vœu est d’assurer la nationalité à mes enfants, afin qu’il puisse avoir la sécurité et le développement requis. »

Bio Express de Rabah Filali

Rabah Filali est né, comme déjà cité, à Safsafa, commune d’Ain Kechra, wilaya de Skikda, en 1966.  Sortant des universités d’Annaba, Constantine, Alger et Serena en France. De 1988 à 1992, Rabah Fillali a été successivement, journaliste à El Massa, El Aneb, Ennahar et En-Nasr, avant d’intégrer l’ex-Rta( l’Etablissement public de télévision publique ou Eptv), entre 1992 à 1996. Journaliste et étudiant, de 1996 à 1999, à Paris. A l’aube des années 2000, Rabah Filali s’envole vers les Emirates arabes unies (EAU), ou il a exercé à la Chaine Tv Abu Dhabi,  ensuite comme conseiller et porte-parole au Centre Zaid. En 2001, il a rejoint MBC ou il a travaillé jusqu’en 2004. De 2003 à ce jour, il est correspondant de la Chaine Tv Al Hurra, exerçant en tant que correspondant de guerre. Parallèlement à sa pratique journaliste, Rabah Filali est écrivain. Parmi ses œuvres, ‘’Rassassa Ouahid Takfi’’ 2008, ‘’Ahlem Abi’’ 2010, ‘’Ouarda ouahida la takfi’’ en 2014, ‘’El Oulba’’ en 2019, et prochainement l’édition de ‘’Hikayet Sohofia…Ma lem takolhou el Camira’’.

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