Justice

Affaire de la ‘’Issaba’’ : Abdelaziz Bouteflika responsable de la dilapidation de 110 milliards de DA.

Algérie– « Abdelaziz Bouteflika, ex-président de la République algérienne, n’était pas indépendant mais était affilié à un parti politique. Il est responsable de la dilapidation de 110 milliards de DA (11 000 milliards de cts), affectant durement le Trésor public. »

« Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre, est coupable d’avoir dilapidé 77 milliards de DA, alors que Abdelmalek Sellal,  ayant occupé également le même poste, est responsable de la dilapidation de 24 milliards de DA, impliquant son fils, Fares, avec le Groupe Bairi. »

« Pour sa part, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, est derrière l’établissement de 14 décisions d’attribution de projets ayant généré une perte sèche à la Trésorerie, de l’ordre de 29 milliards de DA. »

« Mahdjoub Bedda, ex-ministre du Commerce, est derrière l’établissement de décisions d’attribution ayant engendré la perte de 800 millions de DA, alors que ce même ministre, a fait perdre à l’Etat, la somme de 51 milliards de DA. »

Ce sont là, les chiffres révélés par le procureur de la République prés le tribunal Sidi M’hamed (rapportées par une Chaîne TV privée), dans l’affaire de ce qui est communément appelée, la ‘’Issaba’’ de l’ère Bouteflika, ou des anciens responsables de l’Etat algérien sont entendus par le juge de cette juridiction compétente, depuis le 2 décembre 2019. Il est justement reproché à ses ministres, walis, cadres, et directeur de campagne, de chef de groupes industriels, des travaux publics, du bâtiment et autres, notamment « la dilapidation des biens publics, l’attribution d’indus avantages à autrui, la mauvaise utilisation de la fonction.”

En outre cela, 1500 milliards de DA est la facture de perte sèche issue du marché d’automobile.

Par ailleurs, des peines de réclusion ont été requises, 20 ans de prison ferme à l’encontre d’Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que Abdeslam Bouchouareb, ex-ministre de l’Industrie et des Mines (toujours en fuite, et qui fait l’objet de mandat d’arret international lancé contre lui), 10 ans de prison à l’encontre de Nouria Zerhouni, ex-wali, Abdelghani Zaalal, ministre des Travaux publics et des Transports, et Ai Haddad, l’entrepreneur et président du Forum des Chefs d’entreprises (FCE). Pour rappel également, cette affaire a été marquée par le refus de Said Bouteflika, frère de l’ex-président, de répondre aux question du juge. Au moment ou nous mettons sous presse, le juge a suspendu la séance d’audition de la ‘’Issaba’’, pour une pause d’1 heure.

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